Abdul Vas

13 juin – 14 juillet 2020

vernissage le jeudi 13 juin, de 18 h à 21h

 

vue de l’exposition, 1

 

vue de l’exposition, 2

 

Terminator (Young) ; technique mixte sur carton, 355 x 255 mm, 2019

 

Terminator (Young), 2019 ; détail

 

Alien (Young) ; technique mixte sur carton, 260 x 210 mm, 2019

 

Alien (Young), 2019 ; détail

 

Predator (Young) ; technique mixte sur carton, 295 x 215 mm, 2019 

 

Predator (Young), 2019 ; détail

 

to kill a fucking bird : the electronarcosis of otherness, eroto-comatose schizodystopia, ultraviolent radioactivity, astrological hypernihilism and the rape of outer-space within the field of transhuman post-optical phenomenology as illuminated in the recent work of abdul vas

(excerpts)

a. beating around the bush

in his new series of cardboard paintings abdul vas makes a significant contribution to the understanding of the ultraviolent mythogenesis of eroto-comatose schizoid states in relation to the suspension of transhuman existence beyond the obsolescence of three- dimensional heliocentric cosmogonic mythopoetic antro-deterritorialization and in his large-scale ink drawings he inferred from an uncanny encounter with transhuman cyborg- primate interactions in particular from an experience of the eyeball-shithole relationship – two types of schizo-orgonic configuration : the ultraviolent-comatose contingency and the neurasthenic-astrological locazilation, each of which can transmogrify into the other on the underside of the influence of ultraviolent electronarcosis or eroto-comatose radioactivity.

b. or was he down upon his kness ?

behind a process of alternation, eyes or seeing come to the quarters of the cosmos or the (…)

 

a critical investigation by preteen gallery ; composed by gerardo contreras ; established by cooperativa editorial nueva miseria

 

Abdul Vas (born in 1981 in Venezuela) lives in Ho Chi Minh. He graduated from Gerrit Rietveld Academie in Amsterdam. His recent solo exhibitions include : Ride On at Proyecto H (Madrid) ; Rock the blues away at L21 (Madrid); Hell ain’t a bad place to be at the Museum of Contemporary Arts (Santiago de Chile). Selected group shows since 2006 include: Shibuya Center Gai, Tokyo; The Composing Rooms, Berlin; Arcadia Missia, London; Preteen Gallery, Mexico

 

Sympa – 4, allée Victor Hugo – 46 100 Figeac

Britney Spears

18 janvier 2020 – til the world ends

vernissage le samedi 18 janvier 2020, de 18 h à 21h

 

 

vue de l’exposition, 1

 

Britney Spear, (sans titre), acrylique sur toile, 29,2 x 20,3 cm, 2017

 

Britney Spear, (sans titre), acrylique sur toile, 29,2 x 20,3 cm, 2017 ; dos de l’œuvre

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Britney Spears

(sans titre)

acrylique sur toile

29,2 x 20,3 cm

peinte en 2017

signée au dos : Britney

 

Provenance : Succession Robin Leach (Clars Auction Gallery, sale 616, 16 novembre 2019) ;

Collection de Robin Leach – Vegas Cares, The Venetian, Las Vegas, 5 novembre 2017

 

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Britney Spears (née en 1981, Mc Comb, Mississippi, Etats-Unis d’Amérique), chanteuse et danseuse, elle a changé la face de la pop adolescente en 1998 avec son premier titre : « …Baby One More Time », elle est depuis restée sous le feu des projecteurs. Britney Spears a vendu près de 150 millions d’albums dans le monde, et a obtenu, depuis 2013, un succès monstre avec son spectacle en résidence à Las Vegas : Britney : Piece of Me. En 2020, The Zone, lieu inspiré de son univers artistique, ouvrira à Los Angeles, sa ville de résidence.

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https://www.instagram.com/p/BaMu4zTlqez/?igshid=1cszymgxm35ct

 

 

 

Galerie Sympa ﹫ NICC

05 septembre – 30 octobre 2019

vernissage le jeudi 05 octobre 2019, à 18 h

avec une conférence de Roger Facon

 

 

www.nicc.be

 

vue de la vitrine

 

Notre époque est celle où les enfants défèquent comme des vieillards, où les enfants sont des fakes, des Aliens étrangers à la magie du jeu. Le jeu est l’organe de la profanation mais la merde est-elle profanable ?

Greta Thunberg n’aura jamais vécu ce temps de l’enfance où se découvre spontanément l’usage commun du caca, temps libre où « tout ce qui tombe du ciel est béni » car le caca est par excellence la matière soumise à la force gravitationnelle.

Les œuvres de Cédric Fargues proviennent de l’enfance de l’art, de la pratique d’un jeu perpétuel, comme nous le donne à entendre ce jeu de mots duchampien : « Ils sont extra tes restes ». Alien Caca dénonce la pensée simulacre de l’enfance, celle qui brosse l’opinion dans le sens des poils, la pensée « Bisounours ». Penser à contre sens des poils, c’est se faire « complotiste ».

Aucune merde, même en apesanteur, ne pourra jamais transcender sa propre matière : une merde reste éternellement une merde. « Ceci n’est pas une merde » est un énoncé impensable pour l’art contemporain car il est impossible de verbifier le caca : la merde n’est pas un signe, elle n’a pas de valeur d’échange, ce n’est pas une marchandise.

Tout porte donc à croire que les fèces sont des espèces sans substance, inassimilables à toute transsubstantiation marchande. C’est pourquoi l’acte de la défécation reste isolé et caché dans la Société du Spectacle où les fesses s’exhibent. Tout un dispositif d’interdictions comportementales et langagières nous dérobe la vue du faire caca. En l’exposant, Cédric Fargues nous dévoile la dimension religieuse de la merde : le caca n’a pas de valeur d’usage ni d’échange mais il a une valeur d’exposition et cette valeur d’exposition désigne la merde comme le dieu caché de la Société du Spectacle.

Il faut mettre Alien Caca de Cédric Fargues dans la lumière de la célèbre scène de défécation que Buñuel nous donne à voir dans Le fantôme de la liberté : une profanation parodique et ludique de la merde, ce Dieu des mouches qui est celui des marchands.

Alain Santacreu, le 25 août 2019

Cédric Fargues vit à Figeac (France), où il est né en 1988. Il a récemment présenté une exposition personnelle (œuvres récentes) chez Sympa à Figeac, et participé aux expositions de groupe suivantes : Paradise (Queer Thoughts, New York), Yummy Yummy (Flatland Gallery, Amsterdam), Altercacion (Tokio Galeria, Madrid).

vue de l’exposition, 1

 

vue du ménage pendant l’exposition

 

 

 

Au bout du rouleau, technique mixte sur panneau, 60 x 60 cm, 2019 : 

 

Ceci est une merde, technique mixte sur panneau, 80 x 60 cm, 2019 :


Sans titre, technique mixte sur panneau, 80 x 60 cm, 2019 :

Nique ta mère, technique mixte sur panneau, 80 x 60 cm, 2019 :


Ceci est une merde, technique mixte sur panneau, 80 x 60 cm, 2019 :

Lampe à merde, technique mixte sur panneau, 80 x 60 cm, 2019

Ils sont extra tes restes !, technique mixte sur panneau, 80 x 60 cm, 2019 :

Alien Caca, technique mixte sur panneau, 80 x 60 cm, 2019 :

 

Bisounours, technique mixte sur panneau, 80 x 60 cm, 2019 :

Caca Thunberg, technique mixte, 2019 :

 

 

Valentin Criado

13 juillet – 31 août 2019

vernissage le samedi 13 juillet 2019, à partir de 18 h

 

vue de la chambre

 

Valentin Criado – Soucoupe volante, technique mixte sur toile, 90 x 150 cm, 1960-69

 

Valentin Criado – Extraterrestre, terre cuite peinte, 24 cm, 1966

 

Valentin Criado – Extraterrestre, terre cuite peinte, 24 cm, 1966

 

Valentin Criado – Extraterrestre, terre cuite peinte, 24 cm, 1966

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Valentin Criado a rejoint les étoiles, première à gauche après la Voie lactée et ensuite tout droit jusqu’à la musique des sphères.

Il le savait depuis toujours. Il se préparait. Chacune de ses œuvres était une tentative de se résumer à un champ de particules, à un chant désespéré mais pas désespérant. Juste une façon d’apprendre à avancer. Moins pour soi-même que pour les autres. Car Criado était sans illusion sur le genre humain. Et une tête d’extraterrestre surgie de rien – c’est-à-dire de ses mains qui étaient tout – était un geste signifiant que derrière la grandiloquence il y a forcément le vide… Le vide sidéral. Et c’était au fond ce qui importait à Criado. Sidérer.

Sidérer non avec du vide mais de la matière. Épaisse, la matière. Pour épouser son siècle, le siècle de la grossièreté. Une grossièreté poussant les gouvernants à élaborer des programmes spatiaux non pour sauver leurs électeurs mais pour les aliéner un peu plus en les dépossédant du rêve… Amstrong a été envoyé sur la lune pour prouver qu’il n’y a rien sur la lune. Juste des cratères à la con. Alors que Criado savait que le cratère est la preuve intersidérale de l’obligation de creuser pour trouver où ne pas trouver… Et qu’une Lune couverte de cratères à la con est la destination obligée voulue et financée à coups de milliards de dollars par un président à la con. En l’occurrence un président des Etats-Unis qui passe son temps à faire chier les Latinos et à déstabiliser à coups de milliards de dollars les pays latinos qui ne chantent pas sa gloire.

Valentin Criado savait tout cela en façonnant ses têtes, ses bustes en hommage aux civilisations qui nous observent et nous trouvent trop cons pour venir se poser près de nous. Il savait cela en peignant des soucoupes volantes rendues possibles par la lacération de la toile.

Lacérer, se scarifier pour nous obliger à lever la tête et essayer de comprendre…

Criado a toujours voulu comprendre.

Alors venez comprendre avec lui.

Dans la chambre.

Peut-être même que le miracle Criado se produira…

Qui sait…

Peut-être qu’une fenêtre s’ouvrira et que la chambre se fera chambre à air.

Roger Facon, le 05 juillet 2019

 

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Valentin Criado (1931- 2010 ; San Antonio, Texas, USA), ancien US Marine, diplomé de la Lanier High School, il a étudié à l’Université de Californie du Sud et à la Sorbonne de Paris. Il a exposé avec la Galerie Raymond Creuze, à Paris, en 1957 et 1960.

Sympa, 4 allées Victor Hugo, Figeac (46)

 

 

Cédric Fargues

23 mars – 30 avril 2019

vernissage le samedi 13 mars, dès 18h

 

vue de l’exposition 1

 

vue de l’exposition 2

 

vue de l’exposition 3

 

vue de l’exposition 4

 

FUCK OFF ; technique mixte sur panneau, 50 x 35 cm, 2019

 

Gilet Jaune ; technique sur mixte sur panneau, 50 x 35 cm, 2019

 

Macrotte ; technique mixte sur panneau, 105 x100 cm, 2019,

 

Les prophéties de la Fraudais ; technique mixte sur panneau, 50 x 35 cm, 2019

 

Fontaine de la Vie éternelle ; technique mixte sur panneau, 50 x 35 cm, 2019

 

Sacré Coeur ; technique mixte sur panneau, 25,5 x 37 cm, 2018

 

 

Guillotine ; technique mixte sur panneau,  105 x 100 cm, 2019

 

Il faut voir les 7 panneaux de Cédric Fargues comme on lirait une formule sacrée, avec l’intelligence du cœur. Notre œil est convié à déchiffrer la syntaxe incantatoire et cathartique d’une révolte pure où la mystique est ouverte sur la rue et le street-art retourné dans l’intériorité mystique.

On découvre les 7 panneaux, accrochés sur les murs de la salle, en circulant autour de cette prière écrite sur le rouleau de la loi de la non-loi.  Chacun pourra l’épeler librement, à partir du panneau Macrotte qui vous accueille à l’entrée ; ensuite vous opterez, selon votre libre choix, pour le sens sinistrogyre ou dextrogyre – car cette phrase est un palindrome et peut-être est-ce un nom.

Voici donc Macrotte : les trois mouches qui volètent autour de sa tête coiffée d’un turban de merde le désignent comme le démon Belzébuth, le seigneur des mouches, le grand mamamouchi de l’oligarchie – car, aussi chic se croit-elle, l’oligarchie chie.

Avec son losange frontal formé des yeux de tous les gilets jaunes énucléés par les tirs de LBD, sa petite moustache hitlérienne, Macrotte tient à bout de bras la grande faux qui coupe les têtes et sème la mort. Il est borgne puisque, selon la grande prophétie, l’antéchrist sera borgne.

Le jaune d’œuf du gilet emblématique vous renverra au sacré-coeur de Marguerite-Marie Alacoque, la mystique de Paray-le-Monial, de ce cœur enflammé qui aurait dû être consacré à la France. La cour était à Versailles, le cœur était à Paray. Le Roi-Soleil choisit de rester côté cour et se refusa d’obéir à la demande du Christ. Aujourd’hui, la désobéissance civile doit se résoudre dans l’obéissance mystique. Cédric Fargues dénonce la trahison du roi Macron, l’orgueil de ce pouvoir qui se détourne de l’amour du pauvre des pauvres. La guillotine lui est-elle promise comme une réitération rituélique ?

Le gilet jaune est le contre-uniforme de la transverbération et de l’ensoleillement de l’âme communautaire. L’artiste doit rester relié au peuple car c’est en lui que réside l’esprit d’enfance, cet enracinement qui verticalise la vie et que la faux de la mort voudrait trancher à la racine.

Libérée de l’inflation graffitique qui recouvre les murs de la capitale et des grandes métropoles de France, l’exposition de Cédric Fargues, sise à Figeac, retrouve le rayon jaune du grand dieu solaire celtibère.

Alain Santacreule 22 mars 2019

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Cédric Fargues vit à Figeac, où il est né en 1988. Il a récemment participé aux expositions suivantes : Who Cares ? (New Galerie, Paris), Paradise (Queer Thoughts, New York), Yummy Yummy (Flatland Gallery, Amsterdam).

 

 

 

 

Spiritual Slut, pendant le vernissage, le samedi 23 mars

 

Gilles Faltrept, pendant le vernissage

Louis Cattiaux

 

 

 

La matière

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“La matière picturale est à l’œuvre ce que le vocabulaire est à la production de l’écrivain ; et la qualité, la variété du matériau employé conditionnent la pérennité de l’ouvrage, et permettent à égalité de talent une expression supérieure.

La peinture dite à l’huile souffre particulièrement de la disparition des connaissances physiques, qui forment le support indispensable à la projection magique de la vision artistique.”

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auteur: Louis Cattiaux

éditeur : Gaston Diehl
mise en page : Thomas Bush
année: 2019 (1945)
pages: 20
tirage : 50 exemplaires
format : A5
langue: français
couverture:  jaune soleil
reliure: 2 agrafes à cheval

catalogue : S005

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épuisé

 

Gerald Messadié

 

 

 

Fermer le musée Picasso

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“Voilà quelques décennies que l’on clame que notre culture est en crise. Elle l’est, en effet, et comment en serait-il autrement ?

Voici belle lurette qu’on présente la chèvre et le chou, le chaud et le froid, le mou et le dur (surtout le mou), bref tout et le contraire de tout sous le label « culture » ou « culturel » (label forgé dans les années trente, à la grande perplexité de la paysannerie qui existait encore, et qui dut se demander si le Malraux était une nouvelle variété de colza).

C’est ainsi qu’on trouve dans les musées, en cette fin de siècle, de purs produits du nihilisme et des produits de l’humanisme mis côte à côte, avec injonction formelle aux regardeurs d’accorder le même respect à Nicolas Poussin et aux détritus présentés sous le nom de « conceptualisme », « minimalisme », « transavant- garde », « postmodernisme » et tutti quanti.”

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auteur: Gerald Messadié

éditeur : Robert Laffont
mise en page : Thomas Bush
année: 2019 (1989)
pages: 16
tirage : 50 exemplaires
format : A5
langue: français
couverture:  vert golf
reliure: 2 agrafes à cheval

catalogue : S003

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épuisé

 

Abdul Vas

 

 

 

Glossary

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On a day like today, I was watching a baseball game,

and for a moment I thought…

I have to create universes and galaxies

with living creatures among them.

This is how everything we know today was born.

Thanks to me, all of you are here.

— MALCOLM YOUNG, AC/DC

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auteur: Abdul Vas

éditeur : Jean Colombain
mise en page : Thomas Bush
année: 2019
pages: 20
tirage : 50 exemplaires
format : A5
langue: anglais
couverture:  rouge groseille
reliure: 2 agrafes à cheval

catalogue : S002

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épuisé

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Léo Labbé Rubin

 

 

 

 

 

Tout sera consumé par l’Amour

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l’Un Seul étant Trois chair Se faisant

par Amour de l’Amour Le voilà revenant

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auteur: Léo Labbé Rubin

éditeur : Jean Colombain
mise en page : Thomas Bush
année: 2019
pages: 40
tirage : 70 exemplaires
format : A5
langue: français
couverture:  bleu turquoise
reliure: 2 agrafes à cheval

catalogue : S001

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épuisé

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♥†

 

Gerardo Contreras

 

 

 

Abyss, Void, Fissure, Hole: Becoming as Disappearance, Sonic Thanatos, and The Depolarization of Male Desire Through the Figure of the ‘Influencing Machine’ in the Work of Abdul Vas

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Un texte écrit pour accompagner l’exposition d’Abdul Vas, Monster of Rock.

” In the work of Abdul Vas, a disconsonant, ramifying iconographic complexification emerges in the displaced centrality that aesthetic stupor represents as a battle for meaning and interpretation and sense. This dissonant arrangement of decoherent significations dismantles the unconscious through a dislocated allusion to the uncanny exegesis of a perpetual sequence of concatenated, permutative, eroto-comatose thought-transferences that result in relentless, excruciating libidinal expenditures and excitatory expansions of somatic transmogrifications. ”

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auteur/éditeur: Gerardo Contreras
graphisme : Preteen Press
année: 2017
pages: 8
tirage : 50 exemplaires
format : A5
langue: anglais
couverture: noir
reliure: agrafes à cheval

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disponible sur simple demande