07 novembre – 31 décembre 2020

vernissage le samedi 07 novembre, à 18 h

à l’occasion du Congrès Magique Mondial réuni à Figeac.

Médiocres

« Les gens médiocres sont par définition opposés au mouvement, à l’élan, à la vie, car leur pauvreté intellectuelle et leur sécheresse d’âme les portent à faire obstacle à tout ce qui risque de les animer. Le manque de substance les rend pusillanimes, tristes, avares, hypocrites et lâches.

Ce sont les gardiens fidèles des situations et des biens acquis, des morales toutes faites, des lois refroidies, des rites morts. Ce sont les moutons de Panurge des partis politiques, les ouailles superstitieuses des cultes, les robots des ténèbres, les stérilisateurs de vie, les fourriers du règne de la bête.

Ils briment et assomment les vivants au nom même des grands précurseurs. Ils éliminent l’art au nom de l’art et tentent d’effacer Dieu au nom de Dieu.

N’ayant ni coeur, ni esprit, ni fidélité, ils sont pour l’éternité les sépulcres blanchis que vomissait déjà Elie-Artiste plus communément connu sous le nom de Krist. Niant, repoussant ou abaissant tout ce qui les dépasse, ils forment la masse énorme des fainéants spirituels de l’humanité qu’aucun amour ne réchauffera jamais.

Toutes les institutions dégénèrent et périssent sous le flot des médiocres. »

Louis Cattiaux, in Physique et Métaphysique de la Peinture, 1954

12 septembre – 31 octobre 2020

vernissage le samedi 12 septembre, de 18 h à 21h

 

« You need a candle to see

Where the Sick Bat hides

But it burns your insides »

Cellophane from the ‘90s divides the music video from the real life of the legendary, genre-defying four-piece The Sick Bats —the apotheosis of the so-called “flying-rat bands”— to mysteriously re-animate in 2020 from multiple undisclosed locales. The storied band is rumored to perform invisibly through illegal USPS crypto-portals, seamlessly disguised as LEDs in their shape-shifting diurnal trespasses, complicating what was once understood as the void with a string of hit songs — most notably the eponymous anthem Sick Bat. The band’s quintessential antithetic theme song was reportedly ghost written by a quarantined artist in Brooklyn, NY, an unemployed human who claims that she hangs out with The Sick Bats on eBay sometimes.

(Jessie Stead, 2020)

Jessie Stead (New York) works in overlapping patterns of installation, music, cinema, text, collaboration. Her recent solo and two-person exhibitions include Jan Kaps (Cologne), Jenny’s (Los Angeles), 247365 (NY), and OCDChinatown (NY). Collaborative projects, group exhibitions and performances include the Museum of Modern Art (Warsaw, Poland), Fridericianum (Kassel, DE), the Institute of Contemporary Art Philadelphia, and Performa 13 (NY). She is the electronic percussionist in the art-band Hairbone (formerly Haribo).

jessiestead.com

29 août – 11 septembre 2020

vernissage le samedi 29 août, de 18 h à 21h

Après avoir chamboulé les publics les plus sensibles aux Abattoirs lors du festival « Allez tous vous faire enculer ! » en avril, avec son immense projection du signe « Chromatica » sur un mur, Cédric Fargues continue son infiltration en toute décontraction dans le milieu de l’art contemporain. L’artiste figeacois d’origines lotoise et aveyronnaise installé à Figeac, porte-voix du mouvement désormais nommé « cabécoucore », a happé les internets avec sa nonchalance, basculant aisément de son lit bateau à des lava lampes aux influences faurissoniennes, le tout traversé par des pets post-internet bien loin de la posture « sadness-no-future-c’est-la-fin-du-monde » qui afflige Figeac depuis des années.

signé : Ingrid Luquet-Gadelmaleh

08 – 29 août 2020

vernissage le samedi 25 juillet, de 18 h à 21h

Nikola Sarić (né en 1985 à Bajina Bašta, en Serbie), vit et travaille à Hanovre. Il débute ses études à la Faculté des Arts appliqués de l’Université de Belgrade, puis se spécialise dans l’apprentissage des techniques de la fresque, de l’icône et du dessin à l’Academy of Serbian Orthodox Church for Arts and Conservation. Il a récemment exposé à la Eisfabrik de Hanovre (2019) et à la galerie Tokonoma à Paris (2018). Le Musée du Petit Palais a acquis l’une de ses icônes, Les Martyrs de Libye.